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2023 - 2024 Mar 

Une belle clôture de projet au Sénégal – CERFLA – Projet PRET à Tordione

Un franc succès pour notre partenaire le CERFLA

En Novembre 2023, notre partenaire sénégalais, le CERFLA nous faisait parvenir les derniers remboursements et le rapport final sur le projet PRET (Projet de Renforcement de la Résilience économique à Tordione) commencé en 2021.  

Situé dans le village de Tordione (proche de la commune de Linguère – région de Louga), le projet a soutenu 20 éleveuses du groupement villageois local Fedde Diokere Endem Aynabe (FDEAT) dans des projets d’embouche ovine. Les éleveuses ont reçu non seulement un microcrédit pour l’achat des animaux, mais des formations vétérinaires et appui un régulier pour s’assurer que les activités se déroulent bien.

Un franc succès

Et que dire si ce n’est que le projet est un franc succès. Sur les 20 bénéficiaires, 2 seulement ont eu une activité déficitaire (si l’on ne compte pas les animaux restants).

Les bénéfices moyens à la clôture du projet s’élèvent à 200 000 FCFA en plus du cheptel restant !  Avec un prêt initial s’élevant à 206 000 FCFA pour l’achat de 3 moutons (pour les cycles d’embouche) et des compléments alimentaires, on peut dire que les résultats parlent d’eux-mêmes.

Pourtant les emprunteuses ont dû faire face à une inflation caractérisée des prix de l’alimentation pour le bétail (notamment à cause du conflit en Ukraine). Mais elles ont su faire preuve de résilience !

L’activité d’élevage ovin (mais aussi d’élevage en général) est une activité traditionnelle de cette région à dominante Peule. La demande locale est très importante, notamment pour la célébration de fêtes religieuses pendant lesquelles les animaux engraissés sont revendus facilement au double du prix d’achat !

Une des réussites du projet est aussi l’assurance agricole contre la perte d’animaux qui avait été financée par le projet pour la première année. Les quelques cas de pertes d’animaux ont pu être pris en charge par ce mécanisme. Ce sont des dynamiques de projet que Zebunet affectionne tout particulièrement car cela minimise les risques.

De nouvelles activités

Les revenus supplémentaires issus des bénéfices des activités ont bien sûr été réinvestis par les éleveuses dans d’autres activités génératrices de revenus comme des petits commerces (ex : couture avec l’achat d’une machine à codure). Elles sont 17 dans ce cas !

Et c’est bien là tout l’avantage du microcrédit quand il cible des femmes, elles sont entreprenantes et ont une idée bien précise des besoins de leurs familles (car elle sont souvent en charge de la gestion réelle du ménage).

Mme Haby Oumar Saw avec la machine à coudre qu'elle a pu acheter grâce aux revenus supplémentaires

Le réinvestissement est une facette mais il faut aussi comprendre qu’une partie des revenus supplémentaires sont aussi utilisés pour mieux participer aux activités sociales (fêtes, cérémonies, etc…). De nombreuses emprunteuses ont témoigné en ce sens. Il ne faut pas déconsidérer cette utilisation car le statut social, la “considération” est aussi un aspect fort d’intégration des personnes vulnérables qui peut être amélioré par le microcrédit.

Déjà des sollicitations pour une seconde phase

Le projet est un tel succès que le groupement villageois souhaite vivement poursuivre le projet dans une deuxième phase. 30 villageois ont déjà fait part de leur intérêt pour les projets financés par Zebunet. En effet, la souplesse de la méthodologie, l’appui vétérinaire, le suivi et surtout le taux d’intérêt très bas pratiqué par les projets financés par Zebunet ( 5% sur toute la durée du projet contre entre 6 et 12% par an en moyenne pour les Institutions de Microfinance locales les moins chères).

On peut s’attendre très certainement à une seconde phase de collaboration en 2024 ! Un ensemble de recommandations et d’améliorations seront en mise en place pour reproduire ce premier succès.

Un grand merci à nos soutiens

Zebunet remercie chaleureusement ses soutiens, adhérents, qui ont permis cette belle réussite. Au total 14 adhérents ont souscrit à 19 “plans épargnes ovins” dans le cadre de ce projet.

Nous espérons très bientôt proposer un nouveau projet avec le CERFLA, qui une fois encore, nous l’espérons, suscitera l’enthousiasme des zébuphiles!

2023 - 2024 Jan 

Des nouvelles du projet Maféya – Microdev au Mali

Des nouvelles du projet Maféya – Microdev au Mali avec l’ICD

Et si allait faire un tour du côté du projet Maféya- Microdev et ses 40 éleveuses au Mali. Pour rappel, c’est un projet mené en partenariat avec l’association de développement local ICD qui a commencé en Novembre 2022.

La première échéance de remboursement des bénéficiaires a eu lieu en décembre 2023 et toutes les éleveuses ont été au rendez-vous. Cela témoigne de l’engagement de nos emprunteuses et du sérieux de notre partenaires dans son suivi et son appui tout au long du projet.

Côté cheptel, des maladies ont frappé les élevages de la région, dont le village de Maféya y compris. En effet, une contagion de pasteurellose a touché les cheptels des éleveuses du projet entrainant des pertes. Mais l’intervention de l’ICD et des services vétérinaires locaux a permis de circonscrire la maladie et les pertes. La contagion proviendrait des marchés locaux de bétail.

Pour rappel, la pasteurellose est une maladie pouvant toucher les ovins, bovins et caprins particulièrement. Elle est particulièrement sévère pour les jeunes animaux et entraîne des complications respiratoires (sorte de pneumonie) et des retards de croissance pour les petits le cas échéant. Lorsqu’elle n’est pas bien traitée, une épidémie peut décimer les cheptels.

Forte heureusement, notre partenaire sur place est intervenu rapidement, ce qui a permis de sauver la majorité des noyaux avec une moyenne de cheptel restant de 4 animaux (contre 3 en début projet) et une moyenne de perte de 1 tête par éleveuse.

Toutes les éleveuses sont donc en capacité de poursuivre leurs élevages !

2023 - 2023 Oct 

Des nouvelles de notre partenaire élevage au Togo

Des nouvelles de notre partenaire Elevage et Solidarité des Familles au Togo (ESFT)

Zebunet est en partenariat avec l’ESFT depuis 2017 et finance actuellement deux projets avec l’ESFT Togo :

  • Un projet de crédit pour l’élevage de volailles et de cochons – Poulailler d’Or/Haho 2022.

Ce projet, intégralement financé par Zebunet à hauteur de 8 000 euros, appuie 35 bénéficiaires à travers des groupements/coopératives, majoritairement des femmes, pour qu’ils développent des activités d’élevage. Les groupements se situent dans la préfecture d’Assoli.

Le projet a débuté en 2022 et durera jusqu’en 2025.

  • Un projet de développement du maraîchage biologique – « Nos légumes : notre santé et notre pouvoir ». Ce projet accompagne des maraîchers dans l’utilisation de techniques agroécologiques, appuie la structuration des acteurs et promeut des produits locaux sains.

Ce sont 50 agriculteurs qui sont directement appuyés dans la préfecture d’Assoli et 25 revendeuses de légumes qui sont accompagnées.

Le projet est financé à majorité par le Comité Français pour la Solidarité Internationale/la Fondation de France dans le cadre du programme « Promotion de l’Agriculture Familiale en Afrique de l’Ouest. Zebunet apporte un cofinancement à l’ESFT pour ce projet.

Le projet a début en 2022 et durera jusqu’en 2025.




Que se passe-t-il du côté de notre Poulailler d’Or – Haho 2022?

La première échéance de remboursement du fonds de crédit à Zebunet est prévue en Décembre 2023 et les bénéficiaires ont déjà commencé à rembourser petit à petit tous les mois à notre partenaire depuis Juin 2023.

Sur les activités, si globalement, les élevages se déroulent bien (naissances de porcelets, pontes et éclosions de poussins), certains bénéficiaires ont connu 3 types de difficultés :

  • Volailles atteintes de la maladie de Gumboro, virus qui peut être particulièrement sévère et peut décimer les cheptels
  • Vol de volailles : dans certaines localités, des vols de poulets ont eu lieu
  • Un manque de pluviosité qui a diminué les récoltes donc les sous-produits pour l’alimentation des volailles, ce qui n’a pas aidé l’élevage.

Notre partenaire, pour faire face à la principale menace qui est la maladie de Gumboro, a renforcé sa vigilance et ses activités d’information/prévention pour limiter les impacts de cette maladie. Les prix des produits vétérinaires ont malheureusement augmenté.

Mais la demande en volailles et en œufs reste très forte ce qui assure des revenus réguliers pour les éleveurs. Il faut aussi préciser que œufs sont aussi consommés par les familles d’éleveurs ce qui accroît la qualité nutritionnelle de l’alimentation disponible.

A terme, l’ESFT souhaite promouvoir les ventes groupées des groupements d’éleveurs pour qu’ils puissent s’assurer d’un meilleur prix, d’un meilleur écoulement des produits d’élevage mais aussi d’augmenter les capacités de négociations avec les intermédiaires.

Nos légumes : notre santé et notre pouvoir 



L’ESFT s’implique profondément dans la formation des maraîchers et la distribution de semences adaptées. Notre partenaire fait participer toutes les parties prenantes dans le projets, des acteurs de la filière (producteurs, vendeurs, organisations paysannes) aux services de l’état togolais, qui jouent le jeu.

Après presque un an de projet, 60% des maraîchers ont introduits des pratiques agroécologiques dans leurs parcelles avec des résultats particulièrement probants. Si l’on s’arrête uniquement au niveau de la production, c’est une augmentation en moyenne de 150% de la production de légumes (uniquement due à la formation aux bonnes pratiques agroécologiques !) et une multiplication des revenus issus de la vente des légumes de presque 2  en moyenne !

Au-delà de la simple formation technique l’ESFT fournit un accompagnement pour la gestion des exploitations afin que les maraîchers développent leurs compétences financières et entrepreneuriales. Cet aspect est essentiel pour les producteurs, en effet il permet une prise de recul et une réflexion plus poussée sur leurs activités pour maximiser la réussite de leurs exploitations.

Après cet appui individuel, l’ESFT favorise la formation de groupements entre producteurs pour développer leur capacité d’organisation, de mise en commun des moyens, de vente groupée et de négociation pour permettre une meilleure rémunération de leur production.

Au niveau de la qualité des légumes, les résultats parlent en effet d’eux-mêmes, les revendeurs de légumes sont unanimes quant à la qualité des nouvelles productions. Des discussions sont même en cours avec des transformateurs locaux dans le cadre d’approvisionnement en légumes (ici de tomates).


L’ESFT nous a fait parvenir un témoignage de Mme Body, maraîchère bénéficiaire du projet:



“Je m’appelle BODY Eroubama ; j’ai 48 ans, je vis à Kpéwa. Je suis veuve depuis 2015 et j’ai à ma charge 4 enfants et j’ai dû continuer notre activité avec l’aide de mes enfants et le revenu me permet de subvenir à leurs besoins vitaux (scolarité, santé, nourriture, habillement pour ne citer que ceux-là). Nous produisons des légumes.
En août 2022, nous avons salué l’installation du projet dans la zone. Je suis particulièrement très fière car j’ai été retenue à l’issu d’une enquête minutieuse auprès de plusieurs producteurs du milieu. Après une explication des attentes du projet nous, les maraichers, avons été appuyés par un kit de semences pour démarrer notre campagne agricole, ce que j’ai trouvé excellent car cet appui correspondait vraiment à notre calendrier de production.”

J’ai choisi faire de la tomate et rapidement avec l’aide de mes enfants nous avons installé une pépinière. Aujourd’hui nous avons récolté et vendu déjà notre tomate et je peux me prononcer sur la qualité de ma production : elle m’a rapportée plus de 148 000 FCFA ce qui est nettement supérieur aux 73 700FCFA de chiffre d’affaire de la dernière campagne.

Mes enfants et moi remercions très sincèrement, l’équipe ESFT sur place qui nous a fréquemment visité sur notre parcelle avec des conseils et formations, ceci a concouru à notre bénéfice aujourd’hui. Je n’oublie pas ceux qui leur ont donné les moyens pour le faire, que Dieu vous bénisse tous !”


Malheureusement, tous les financements n’ont pas encore été acquis pour financer le projet en totalité et Zebunet recherche activement des partenaires financiers pour faire en sorte que le projet atteigne tous ses objectifs.

Les prochaines nouvelles de l’ESFT sont attendues en Janvier pour les remboursements du projet Haho 2022 Poulailler d’Or.


Si vous souhaitez continuer à soutenir les populations rurales du Togo et continuer de financer des projets de développement rural avec des impacts forts, vous pouvez faire un don pour parrainer des éleveurs et des animaux du projet Haho 2022 ici et ici.


2023 - 2023 Oct 

Madagascar – Lancement de 2 nouveaux projets

Madagascar – Lancement de 2 nouveaux projets Arivonimamo 2023 et Ambohidrabiby 2023

Zebunet est heureux de vous annoncer le lancement de deux nouveaux projets à Madagascar dans la province d’Antananarivo : Arivonimamo 2023 et Ambohidrabiby 2023.

Ces projets, d’une durée de deux ans, sont portés par notre partenaire de longue date, Fiavotra Mada qui était responsable du projet Arivonimamo 2020 ! Ce projet a été un vrai succès et les candidats aux phases suivantes étaient nombreux. En effet, la méthodologie utilisée (faible taux d’intérêts comparé à la moyenne nationale, taux d’intérêts dégressifs d’une année sur l’autre, souplesse du remboursement) et l’accompagnement fourni sont de vrais coups de pousse pour les potentiels bénéficiaires.  

Fiavotra Mada est organisation fiable et est aussi l’organisation de Manda, notre relais à Madagascar, c’est dire si la relation de confiance établie. Manda était elle même intervenue dans la commune d’Ambohidrabiby par le passé mais jamais en partenariat avec Zebunet, voilà chose faite!

Mme RARIVOMIORA heureuse propriétaire d’un jeune zébu dans la commune d’Arivonimamo

Sur proposition de notre partenaire nous avons décider de nous lancer sur non pas un, mais deux nouveaux projets ensembles.

Les bénéficiaires du projet ont reçu un montant de 1 282 000 ariarys (environ 270 euros) pour financer l’élevage de zébu ou de cochons. Le prêt permet de financer les animaux, une partie de l’alimentation de la première année, les médicaments/vaccins ainsi qu’une partie de l’enclos.

Chaque candidat doit suivre une formation complémentaire sur l’élevage afin de rappeler ou confirmer les connaissances existantes.  Bien sûr, dans le cadre de ce projet, notre partenaire propose un appui vétérinaire régulier suivant les besoins des bénéficiaires afin d’assurer de la réussite des activités.

L’identification des candidats s’est déroulée en Juillet puis ils ont suivi une formation aux bonnes pratiques d’élevage et pour enfin pouvoir acheter les animaux en Août. Si tout se passe bien, les premières échéances de remboursement sont attendues en Août 2024.

Mme RAMASINIRINA et son zébu financé grâce à Zebunet dans la commune d’Arivonimamo

Au total, grâce au microcrédit, 62 bénéficiaires ont pu acquérir des animaux dont 22 bénéficiaires pour un zébu et 40 pour deux cochons. Ce qui fait un total de 22 zébus et 80 cochons nouvellement arrivés dans la ménagerie de Zebunet!

Fin Septembre, Fiavotra Mada nous a fait parvenir les photos des nouveaux heureux propriétaires des animaux. La ménagerie financée par Zebunet s’agrandit à Madagascar !

M. RAJERISON et une de ses deux truies dans la commune d’Ambohidrabiby

Afin de continuer le financement de ce type de projet de microfinance sociale, les deux projets seront bientôt en ligne et vous pourrez trouver le futur groin ou les futures cornes de vos rêves sur notre site.

2023 - 2023 Oct 

Nouvelles du projet-  « Poulailler d’or » au Togo

Nouvelles du projet-  « Poulailler d’or » de l’ESFT au Togo

Porté par l’ESFT, le projet lancé en Juin 2022 a bien avancé ! Il soutient actuellement 32 éleveurs de poules et 3 éleveurs de cochons dans la commune de Notsè (Région des plateaux). Ce projet de microcrédit rural permet de financer l’achat de dix  poules et un  coq ou un cochon et de deux truies.

ESFT HAHO 2022

Les bénéficiaires reçoivent un suivi technique régulier de la part de l’ESFT.  Mais la grippe aviaire a causé de nombreuses pertes parmi les animaux. A ce titre, le suivi vétérinaire a été renforcé pour s’assurer que la reprise de l’élevage se fasse dans les meilleures conditions.

 Les bénéficiaires rapportent tout de même des premières ventes d’œufs au niveau des villages, ce qui stimule l’activité économique locale.

Pour le volet cochon, sur 9 animaux au début du projet, notre partenaire a constaté 3 naissances pour un décès en plus d’une truie en gestation ! 

La première phase de remboursement aura lieu en Décembre 2023 ce qui laisse aux éleveurs le temps de développer leurs activités.

Dans l’ensemble le projet ne bat pas de l’aile!

Non classé - 2021 Août 

Zebunet, c’est quoi ? En 5 questions

Zebunet est une ONG de développement, c’est à dire ?

Nous sommes une association qui aide les paysans démunies à débuter les activités génératrices de revenus, qui leur permet de sortir de la précarité

Et par quels moyens ?

Grâce aux microcrédits !

Par l’intermédiaire de partenaires locaux, nous octroyons des prêts qui permettent de diversifier les sources de revenus des familles. Ces petites sommes de 150€ à 350€ permettent de créer une activité économique rurale.

Vos actions ne sont qu’en zones rurale ?

Oui, en majorité.

Notre objectif est d’appuyer les familles paysannes afin qu’ils et elles ne quittent plus les campagnes pour se retrouver, au mieux, dans les bidonvilles des capitales africaines ou au pire, à Lampedusa ou au fond de la Méditerrannée.

Nos bénéficiaires sont principalement des groupements ruraux mais nous œuvrons également sur certains projets avec des groupements urbains.

Et qui finance les projets ?

Vous !

A travers votre don ou votre financement d’un PEA, vous mettez à disposition des sommes d’argent qui sont ensuite utilisées pour financer des micro-crédits et des projets de développement communautaire.

Quelles sont les activités que je peux soutenir ?

Vous pouvez financer des prêts et permettre aux bénéficiaires de débuter des activités génératrices de revenus.

Vous pouvez ainsi soutenir l’élevage à travers les prêts finançant l’acquisition de cheptels de poules, de moutons, de chèvres, de cochons ou de zébus.

Vous pouvez soutenir des activités agricoles telles que le maraichage, les plantations d’ananas, d’ignames, de cacahuètes et bien d’autres encore !

Et on oublie pas les petits commerces ! De la revente au détail, à l’artisanat, en passant par la restauration de rue, vous permettez à des femmes de mener une petite activité de commerce et ainsi générer des revenus pour leurs familles.

A la une - 2020 Avr 

VIDEO : Des nouvelles de Mada !

On a reçu ce chouette montage élaboré par la Federation des Collèges Agricoles de Madagascar (FEKAMA), avec lequel nous avons lancé un projet l’année dernière.

Daniel, l’un des bénéficiaires, raconte le lancement du projet. Vous aurez la possibilité de voir “en vrai” ce que le prêt a permis d’acheter !

Bon visionnage !

Burkina Faso - 2020 Mar 

Burkina Faso : un nouveau partenaire et un nouveau projet à Boussé !

Nous avons signé un nouveau partenariat au Burkina Faso, avec le Centre d’encadrement, de coopération et d’appui pour le développement rural, ou CECA-DR. Cette association, créée en 2014, mène divers projets de soutien aux agriculteurs avec l’appui financier d’associations et de fondations européennes : restauration de terres cultivables, aménagement de terres pour l’exploitation maraichère, réalisation d’ouvrages hydrauliques adéquats, alphabétisation en langue locale mooré, formation de femmes en gestion d’unités économiques, etc. Ils travaillent principalement dans la province du Kourwéogo, dans la région du Plateau Central. 

Notre représentant local, M. Kleene, a collaboré avec eux l’année dernière. Le sérieux et l’engagement des équipes du CECA-DR lui a donné l’idée de nous mettre en contact avec eux. D’autant que le CECA-DR a récemment fait mener par une sociologue une analyse des pratiques permettant la résilience des familles rurales en période de soudure. Il est ressorti de cette étude que le développement de l’élevage (ovine, bovine, volaille,…) est retenu comme une solution efficace pour l’amélioration de situation des ménages dans ce contexte.

Nous avons donc commencé à échanger avec les équipes du CECA-DR l’année dernière. Elles ont vérifié auprès des populations la pertinence d’une action via la méthode du microcrédit. Face aux bons retours du terrain, nous avons estimé qu’il serait intéressant de lancer un premier projet pilotes auprès de 20 femmes de la commune rurale de Boussé.

Le CECA-DR mène déjà dans cette zone un projet de « contribution à l’accroissement de production agrico-sylvo-pastorale pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle » . Ce projet intervient dans le domaine de l’hydraulique villageoise, la sécurité alimentaire, les renforcements de capacités et les activités génératrices de revenus. Notre action vient en complément de ce projet, pour en renforcer l’impact en permettant le lancement d’un nombre plus important d’élevages. 

Les femmes reçoivent un prêt de 150 000 cfa (soit 228€) à rembourser sur 3 ans. Le prêt permet l’achat de 3 brebis et 4 chèvres. Le CECA-DR a fait le choix de proposer deux types d’élevage par famille pour diversifier au maximum les revenus et mitiger les riques. Le prêt couvre aussi l’achat de petit matériel pour fournir les abris, les premiers soins vétérinaires et des compléments alimentaires. La construction des abris est réalisée par les familles, en récupérant autour d’elles les matériaux nécessaires à la construction. 

Bien entendu, les femmes ne sont pas laissées seules face à ces constructions et l’élevage en lui-même. Une formation leur a été proposée, financée par une subvention de Zebunet. Les formations ont permis d’aborder les risques sanitaires et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour prévenir ces risques. Par ailleurs, l’emphase a été mise sur l’importance de l’élevage en stabulation pour atténuer la pression sur le couvert végétal exercée par les animaux en divagation et améliorer la production agricole par la disponibilité d’une fumure organique de bonne qualité. 

Les formations ont déjà eu lieu, ce qui est rassurant avec l’arrivée du coronavirus au Burkina Faso et le début des mises en œuvre de mesures de confinement. Nous espérons maintenant que la situation sanitaire n’empêchera pas les femmes de mener à bien leur élevage, et aux équipes du CECA-DR et des services vétérinaires compétents de bien suivre le projet pour les aider si elles rencontrent des difficultés. 

Pour le moment, tout va bien, investissez donc dans un Plan Epargne Brebis ou Chèvre à Boussé, pour soutenir ces femmes dans leurs efforts !

Merci !

Viêtnam - 2020 Mar 

De bonnes nouvelles de Gia Ninh !

Voici un extrait du rapport envoyé par notre partenaire AEPD au Vietnam : 

Les familles ont toutes obtenu de bons revenus et amélioré leur qualité de vie après avoir obtenu les prêts. Certains ménages ont utilisé les bénéfices de leur activité d’élevage ou de petit commerce pour réparer des maisons, couvrir les frais de scolarité des enfants ou développer leurs exploitations.

Six emprunteurs [sur six] ont des vaches/buffles qui ont mis au monde au moins un veau. En particulier, M. P. a acheté une vache supplémentaire pour l’expansion de son modèle après avoir eu une vache grâce au prêt, ce qui a monté son cheptel à 4 vaches, dont un veau. 

Onze des onze emprunteurs ayant un modèle d’élevage de porcs ont vendu les porcelets tous les six mois. Chaque cycle d’élevage leur a rapporté de 4 à 6,5 millions de VND de bénéfice net [soit 160 à 260€]. 

Tous les ménages ayant une petite entreprise, comme l’épicerie, la production d’encens, la production de nouilles et la restauration, ont développé leur modèle grâce au prêt. Le bénéfice moyen de l’entreprise est d’environ 2 à 2,5 millions de dongs par mois [soit 80 à 100€]

Pour le modèle d’élevage de poulets, la plupart des emprunteurs avaient entre 100 et 200 poulets. Ils ont vendu des poulets tous les cinq mois, ce qui leur a rapporté des bénéfices nets d’environ 2 à 4 millions de dongs à chaque fois [soit 80 à 160€]. Ils n’ont jamais tout vendu, mais ont laissé plus de 10 poulets pour assurer la continuité de l’activité.

Parmi les différents modèles, la pisciculture semble être celui qui apporte le plus de bénéfices. Chaque ménage qui travaille à ce type d’activité a élevé au moins 5 000 poissons par récolte et 1 000 au minimum. Le bénéfice net après un semestre a fluctué entre 5 à 8 millions de dongs selon l’échelle [la taille de l’étang et le nombre d’alevins élevés]. Cependant, il y a plus de risques [avec ce type d’élevage] que les autres modèles. Par exemple, une inondation peut laver les poissons juvéniles ou faire durer la période d’élevage plus de 7 mois. 

Dans le même temps, tous les emprunteurs ont strictement respecté le calendrier de remboursement. Il n’y a pas de dettes en souffrance ou de risques encourus. ”

Voilà qui est positif !

Nous avons un peu creusé ce rapport en interrogeant  AEPD. Voici quelques détails supplémentaires. 

Concernant les risques mentionnés par AEPD pour les éleveurs de poissons, ils nous ont rassurés en nous confirmant que les gens suspendent parfois provisoirement l’activité. Lorsque les risques d’inondations sont élevés, ils ne placent pas de poissons dans les étangs et attendent des jours meilleurs. 

Les bénéfices « réduits » des petits commerces s’expliquent en partie par le fait que ces entreprises sont récentes et restent de petites tailles. Les commerçants disent avoir les capacités pour les agrandir et augmenter leurs chiffres d’affaires. 

Commerçants et éleveurs semblent en tout cas satisfaits de leurs investissements et nous espérons qu’il en sera de même jusqu’à la fin du projet dans quelques mois !

Nous espérons que vous êtes aussi satisfaits de ces nouvelles. Vos animaux, stocks de nouilles ou d’encens sont entre de bonnes mains !!

Paris - 2020 Mar 

Conseils de zébulectures

Il y a quelques mois, nous vous conseillions le livre de Bernard Faye, Beldum

Idéal pour voyager depuis son salon, retrouvez par ici la description faite par Hanh, notre présidente. 

Nous vous conseillons aussi le très bon ouvrage d’ethnologie La nation malgache au défi de l’ethnicité aux éditions Karthala ou la bande dessinée Sous le tamarinier de Betioky de Geneviève Marot aux éditions La boîte à bulles dont l’histoire se passe aussi sur la Grande Ile. 

Par ailleurs, si vous êtes à court de lecture, et pour éviter de passer par les grandes plateformes,  voici deux liens vers des systèmes alternatifs d’achat de livres :

La Librairie.com qui s’appuie sur un réseau de librairies en dur (et de vrais libraires !) pour la vente de livres neufs. La conjonction réussie entre le commerce de proximité et les facilités qu’offrent internet pour mettre en lien clients et vendeurs. 

Quai des Livres qui rapproche « d’un côté des livres qui n’ont plus de lecteurs, et de l’autre des personnes qui seraient ravies de les lire ». Acheter des livres d’occasion et éviter qu’ils se retrouvent à la poubelle, nous finirons tous instruits, dépaysés et écolos ! Quai des Livres est une entreprise gérée depuis l’Orne par un libraire très motivé.

Nous vous aurions aussi bien recommandé Recyclivre qui, par la vente de livres d’occasion, propose l’insertion par le travail de personnes en situation de handicap ou de grande exclusion. Malheureusement, leur site nous indique qu’ils ne prennent plus de commande pendant le confinement. A garder en tête pour plus tard ! 

Liens : Lalibrairie.com / Quaideslivres Recyclivre 

Paris - 2020 Mar 

Conseil zébuactivités avec les enfants !

Depuis plusieurs années, Zebunet est partenaire de l’association Kurioz, qui fait la promotion de jeux, livres et outils pédagogiques centrés sur la solidarité, les droits humains ou l’écologie.

Certains, dont nos modules d’éducation au développement (lien), sont disponibles en téléchargement gratuit sur le site https://www.comprendrepouragir.org/.

Renouvelez vos activités en permettant à vos enfants et petits enfants de s’amuser tout en développant ces valeurs qui nous rassemblent !

Paris - 2020 Fév 

Election du Conseil d’Administration en juin, nous cherchons nos prochains administrateurs !

Cher(e)s ami(e)s zébuphiles, 

Vous auriez envie de suivre plus en détails les activités de notre association ? De participer aux choix de nos projets ? De nous aider à gérer les projets en cours et ceux à venir ? De participer à la réflexion sur nos moyens d’action, le financement de nos projets, les pistes de diversification de notre activité ? De questionner notre impact et de trouver des solutions pour l’améliorer encore ? 

Alors vous êtes les bienvenus ! Candidatez pour devenir administrateur bénévole ! 

De manière concrète, les membres du CA, élus pour un mandat de trois ans, se réunissent une fois par trimestre environ. Pendant une journée, nous faisons le tour des projets avec la coordinatrice et nous abordons les autres problématiques qui forment aussi notre activité : gestion du site internet, comptabilité, stratégie de communication, voyages d’évaluation sur le terrain, etc. Le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée, pour une journée remplie d’échanges, de questionnements et d’élaboration de solutions. 

Toutes les compétences et les volontés sont les bienvenues ! Zebunet existe depuis presque 20 ans maintenant, et pour 20 ans encore nous l’espérons. Si les activités quotidiennes sont gérées par notre coordinatrice au siège, elle a aussi besoin d’une  impulsion, d’un cadrage et d’échanges pour mener plus en avant notre grand troupeau ! De nouvelles têtes nous permettraient de nous secouer les puces et d’aller encore plus loin dans cette belle aventure de solidarité ! 

N’hésitez pas, contactez nous par mail (info@zebu.net) ou par téléphone (01.40.70.05.46) pour en savoir plus. A très vite !

A la une - 2020 Fév 

Les reçus fiscaux envoyés

Nous avons envoyé les reçus fiscaux pour l’année 2019, par mail ou par voie postale pour celles et ceux dont nous n’avons pas l’adresse mail. 

N’hésitez pas à vérifier vos spams si vous ne trouvez pas notre message dans votre boite de réception.

Bien évidement, nous restons à votre disposition par mail (info@zebu.net) ou par téléphone (01.40.70.05.46) si vous rencontrez le moindre souci. 

Un grand merci pour votre soutien à tous et toutes !! 

Mali - 2020 Fév 

Au Mali : plus de 600€ de chiffre d’affaires grâce à un prêt de 200€ – vive l’élevage de chèvres !

Le projet Tiakadougou 2017 mené par l’association AMPDR a pris fin le mois dernier. Ce projet est une réussite pour les hommes et femmes qui avaient investi dans l’élevage de chèvres !

Avec un prêt de départ de 135 167 cfa (207€), ils ont généré en deux ans et demi un chiffre d’affaires moyen de 445 000 cfa – soit 678€ ! Et il leur reste en moyenne 6 animaux dans leurs enclos. De quoi continuer tranquillement leur élevage, sauf pour une des bénéficiaires qui a malheureusement vu une large partie de son cheptel décimée à mi-projet. Elle avait nourri ses bêtes avec du son avarié… 

Au lancement de l’activité, le maximum avait été fait pour que les élevages réussissent. Le prêt comprenait l’achat de 3 animaux, le matériel de construction d’une chèvrerie, ainsi que l’alimentation pour les premiers mois et les médicaments nécessaires à une campagne de vaccination des animaux.

L’équipe d’AMPDR, sur fonds propres et avec le soutien de la subvention de Zebunet, a renforcé les connaissances techniques des éleveurs via des formations spécifiques à l’activité financée. Le suivi périodique a été assuré par un technicien en santé animale. Il a conseillé les éleveurs tout au long du projet.

Comme nous vous le disions, le projet a été une réussite, car les naissances ont été nombreuses, entre 8 et 26 chevreaux par famille.

Seize élevages sur trente n’ont eu aucune perte à déplorer, et seulement deux d’entre eux ont connu de grosses vagues de décès contrôlées avec difficultés.

Les ventes ont aussi été nombreuses, en moyenne 14 chèvres vendues sur la durée du projet. Nous avons laissé le projet prendre quelques mois de retard vers la fin, pour permettre aux éleveurs de vendre des animaux plus grands, et plus chers, afin que leur investissement soit plus rentable.

Evidemment, c’est surtout le travail quotidien de ces hommes et femmes qui a permis la réussite de l’élevage et le remboursement du crédit qui nous permet de relancer un projet similaire dans des villages à proximité. Nous les remercions pour leur sérieux et de leur engagement, ainsi que pour le vôtre, fidèles donateurs et investisseurs, sans lesquels de telles réussites ne verraient pas le jour!

 Mêêêêêêrci  !!

Togo - 2020 Fév 

Zebunet part au Togo en mars !

Avec la saison sèche en Afrique de l’Ouest, vient le temps des missions terrain pour l’équipe de Zebunet ! Trois ambassadeurs de qualité, notre coordinatrice, le responsable pays Togo et un bénévole/photographe vont aller faire le tour de nos projets sur place. 

Ils vont rester une quinzaine de jours, rencontrer les équipes de nos associations partenaires, LGD, WWOOF Togo, IADES et ESFTogo, et surtout un maximum de bénéficiaires !! Quelques uns de nos projets ont pris du retard, d’autres se sont terminés l’année dernière, certains sont à mi-parcours. Ces visites terrain permettent d’évaluer plus directement notre impact sur les familles que nous aidons. C’est l’occasion de renforcer les liens qui nous lient avec les équipes des associations avec lesquelles nous travaillons.

Pour la coordinatrice, c’est aussi l’occasion de demander les prix de tous les produits qui entrent dans nos prêts, de confronter les plans de rentabilité élaborés en début de projet avec la réalité des marchés locaux, de s’assurer auprès des bénéficiaires que notre soutien est suffisant et en accord avec leurs besoins. 

Nous prendrons un maximum de photos et de témoignages, pour vous en dire plus à notre retour ! Investisseurs ou donateurs de PEBROC, de PECO ou de PEAgri au Togo, ne manquez pas les prochaines newsletters !

Et si vous connaissez une association établie au Togo, avec une équipe compétente et fiable qui pourrait être intéressée pour mener des projets de microcrédit solidaire en collaboration avec Zebunet, n’hésitez pas à nous en informer, nous essayerons de les rencontrer lors de notre séjour !

Paris - 2020 Fév 

A écouter : une série de podcasts sur l’agriculture

L’équipe de Zebunet sort un peu du champ de l’agriculture familiale pour vous proposer une série de l’émission « Entendez-vous l’éco » sur les politiques publiques agricoles.

De l’histoire avec un retour sur les physiocrates et sur la mise en œuvre des premières PAC ; des questionnements plus contemporains sur l’avenir de l’alimentation et la représentation de la figure de l’agriculteur dans le cinéma français.

Quatre émissions d’une cinquantaine de minutes pour ouvrir la réflexion sur notre rapport à la production agricole.

Tous les épisodes de la série “L’économie des champs” par ici !

Paris - 2020 Jan 

Zebunet vous souhaite une belle et heureuse année 2020 !

Toute l’équipe Zebunet vous remercie pour cette belle année 2019 qui s’est terminée en beauté avec une belle vente de Noël et des cadeaux PEA qui feront plus d’un heureux. Nous vous souhaitons une année 2020 pleine de solidarité, de bienveillance et de tolérance. Que les difficultés de 2019 ne soient qu’un lointain souvenir et que les souvenirs à venir soient mémorables. 

L’Equipe Zebunet

Mali - 2020 Jan 

Un nouveau projet Moutons au Mali !

Réunion avec les futures bénéficiaires

Nous avons lancé au mois de décembre un nouveau projet au Mali, dans la région de Koulikoro, avec notre partenaire Initiative Conseil Développement (ICD). Le précédent projet Maféya avait été une réussite pour les femmes bénéficiaires, et nous renouvelons l’expérience avec un autre groupement de femmes dans un village proche, à Sirakorola.

Emplacement du nouveau projet Sirakorola 2020


Les trente femmes bénéficiaires du projet vont pouvoir investir dans trois ovins chacune, deux femelles et un mâle, pour la reproduction et la vente. Le prêt couvre aussi la construction d’une bergerie aux normes, l’alimentation, les médicaments et les gemmes de sel pour la première année.
Afin de maintenir un taux d’intérêts raisonnable, Zebunet finance via une subvention les formations et une partie des frais de suivi de notre partenaire.

Présidente du groupement signant le contrat du projet

L’un des atouts d’ICD est d’avoir une vision large de ce que signifie le soutien à l’élevage. Ainsi, les femmes membres du groupement ne vont pas être formées seulement aux bonnes pratiques d’élevage, mais aussi aux techniques de négociation et de contractualisation pour l’écoulement de leur production, au leadership et à la citoyenneté (compris ici comme la promotion de la participation des femmes à la vie sociale, politique et économique de la zone).

Nous leur souhaitons bonne chance pour le démarrage du projet ! Rendez-vous bientôt dans votre espace membre pour souscrire à un PEBROC et soutenir ainsi leurs efforts !

Madagascar - 2020 Jan 

Le projet Ambatomiharavavy 2016 est enfin terminé !

Ce projet, qui combinait des prêts pour acheter des zébus et des prêts pour acheter des poulets gasy, en fonction des souhaits des bénéficiaires, s’est enfin clôturé sur le terrain.

Le projet a pris beaucoup de retard car certains bénéficiaires refusaient ou n’arrivaient pas à rembourser l’intégralité de leur prêt. Or, pour éviter un mauvais précédent, Zebunet et son partenaire de terrain, Fiavotra Mada, ont préféré attendre que tout le monde ait remboursé son prêt avant de relancer un nouveau projet dans la localité.

Lors de notre séjour à Madagascar en avril, nous avions rencontré une partie des bénéficiaires qui avaient du retard, environ la moitié des familles impliquées dans le projet. Ils s’étaient engagés à tout rembourser, expliquant le retard par des pertes importantes au niveau des poulets – il semblerait qu’une mystérieuse maladie ait touché les élevages de la zone pendant l’hiver – et des difficultés à réunir l’argent pour les propriétaires de zébus.

Nous leur avons donc accordé un nouveau délai, qui a été respecté par la plupart des individus. Les quelques récalcitrants, grâce au travail de fond de notre partenaire, ont finalement respecté leur parole. Les membres du groupement à la base qui gèrent le projet dans localité ont quand même dû suivre à la trace un bénéficiaire qui refusait de payer malgré des ressources et avait déménagé plus loin, sans laisser d’adresse.

Au niveau des zébus, les résultats sont satisfaisants, sans être exceptionnels. Deux zébutes ont donné naissances à deux veaux durant le projet, mais deux autres vaches se sont révélées stériles malheureusement. Une des bénéficiaires a préféré revendre sa vache pour se lancer dans une nouvelle activité. Les autres zébutes ont eu un veau, certaines sont de nouveau en gestation. Enfin, l’une des zébutes est décédée suite à une maladie, mais elle avait déjà un veau, dont la famille s’occupe encore aujourd’hui. Sauf pour la personne qui s’est reconvertie, tous les éleveurs ont au moins un animal dans leur étable à la fin du projet.

Au niveau des poulets, les éleveurs ont rencontrés plus de difficultés. Des maladies qui n’ont pu être gérées ont beaucoup ralenti l’activité, car les poussins décédaient avant d’atteindre l’âge d’être vendus. Cela obligeait les familles à relancer un cycle de ponte et de croissance pour pouvoir rembourser Zebunet et dégager un bénéfice. Par ailleurs, les éleveurs de poulets nous ont rapporté que la nourriture destinée aux poussins était très chères, trop chère par rapport à leurs revenus, ce qu’ils avaient mal anticipé. Cela explique peut-être aussi les décès de certains poussins, pas assez bien nourris pour être en pleine forme les premières semaines de leur vie.

Du fait de la longue durée du projet, nos chiffres de ventes sont très approximatifs et partiels pour de nombreuses familles. Certains bénéficiaires ont par ailleurs déménagé, rendant plus compliqué un suivi régulier des élevages par la technicienne de l’association. Nous n’allons donc pas nous avancer sur des chiffres moyens de vente, qui ne font pas vraiment sens.

Toutefois, d’après les comptes-rendus envoyés par la technicienne, une large partie des bénéficiaires ont changé d’activité après le remboursement du prêt, tout en gardant parfois quelques poules pour leur consommation personnelle d’œufs et de viande. Certains se sont aussi tournés vers l’élevage de poulets de chair, achetés à 1 jour et revendus au bout de 45 jours avec un bon bénéfice. Le poulailler construit dans le cadre de notre projet est donc toujours bien utile !

Au regard de ces difficultés, d’autres femmes ont fait preuve d’initiative et ont trouvé une solution innovante qui marche : faire couver aux poules des œufs de cannetons fécondés achetés au marché !  Les cannetons sont plus résistants, dès leur naissance. Ils peuvent être nourris avec du riz, bien moins cher que la provende nécessaire aux poussins, ce qui augmente les chances de réussite et réduit les coûts induits par l’élevage. Et les poulettes n’y voient que du feu !

Face à cette réussite, et parce que nous souhaitons continuer à promouvoir l’élevage de poulets gasy locaux plutôt que d’espèces exogènes, nous partons sur cette solution pour notre prochain projet avec Fiavotra Mada. Les prochains bénéficiaires achèteront quelques poules gasy, un coq (pour leur donner envie de couver) et un premier lot d’œufs de canes. D’ici quelques mois, on vous proposera donc des PEPCC, des Plans Epargne « Poules Couvant des Canards », original, non ?

Paris - 2020 Jan 

Parfois, on nous reproche de favoriser l’exploitation animale et la détérioration du climat en aidant au développement de l’élevage dans les pays du Sud.

Quels arguments pour notre défense ?

Zebunet soutient un modèle d’élevage familial, très loin des « usines à bestiaux » du type ferme des mille vaches. Ce modèle productiviste qui nourrit une grande partie des consommateurs occidentaux, ne respecte ni les animaux, ni les éleveurs, ni les consommateurs, ni les écosystèmes. Au contraire, l’élevage familial tel que promu par les projets de notre association cherche à préserver l’humain, l’animal et l’environnement, et voici comment.

Premier argument : un modèle qui respecte le rythme et la santé des animaux

Nous ne travaillons qu’en favorisant des élevages de taille réduite, n’ayant pas le même impact écologique que l’élevage industriel qui repose sur la concentration animale et ne tient pas compte des conditions de vie des animaux.

Pour les éleveurs, il va de leur intérêt que les animaux soient bien traités. Les conditions d’élevage ont un impact majeur sur l’état de santé et la qualité des produits : une chèvre mal nourrie, vivant dans un enclos sale et trop petit, est plus facilement malade et produit un lait en faible quantité et de médiocre qualité.

De plus, les produits vétérinaires pour les soins coûtent chers, souvent trop chers pour nos bénéficiaires. Il va de soit de s’assurer du bon état de santé des animaux pour n’utiliser qu’en dernier recours ces médicaments.

Pour garantir la réussite des projets et le meilleur soin des animaux, nos partenaires locaux assurent un appui zootechnique. Il est important que nos partenaires locaux s’assurent que les conditions matérielles satisfaisantes pour l’élevage (enclos, fourrage,…) soient réunies et que les soins vétérinaires préventifs soient bien assurés. En amont de la distribution des prêts, une formation aux bonnes pratiques d’élevage est proposée, pour les néophytes comme les éleveurs chevronnés.

Le modèle d’élevage que nous prônons, s’il s’appuie bien évidemment sur les vaccins, vermifuges et autres médicaments qui permettent d’éviter les maladies, ne se rue pas sur les hormones et les stimulants de croissance pour animaux. Ceux-ci sont principalement nourris de résidus de culture. La croissance des chèvres, moutons et autres zébus que nous finançons se fait selon le calendrier fixé par la nature.

Deuxième argument : un modèle qui préserve l’humain en favorisant le développement socio-économique des familles et leur santé

Nos projets s’adressent à des personnes trop pauvres pour accéder au système bancaire de leur pays. Notre objectif est la mise en place pérenne d’élevages amenant une amélioration du niveau de vie des bénéficiaires et leur permettant d’envisager à terme d’autres projets.

Les ventes d’animaux, de produits laitiers ou de fumure organique permettent de financer l’amélioration du logement, les investissements dans l’agriculture, l’éducation des enfants, les soins médicaux, les dépenses liées aux cérémonies comme les naissances et les mariages, et mille autres choses du quotidien.

Les bénéfices économiques de nos projets d’élevages vont au-delà des bénéficiaires directs des microcrédits. Ils concernent aussi les agriculteurs locaux, ouvrant des débouchés pour les producteurs de fourrage et de céréales. Et permettent le développement de circuits courts de vente, favorisant la croissance économique locale, plutôt que les importations de viande depuis l’international.

Au-delà de l’aspect économique et financier, c’est aussi l’alimentation des familles qui se trouve améliorée et, par conséquent, la santé de ses membres.

En moyenne, les français mangent chaque année 85 kg de viande par an et par personne (source : Les Echos). Sur le continent africain, cette moyenne tombe à 15 kg, avec une consommation plus importante dans les villes que dans les campagnes (source : RFI). Là où en France, la critique d’une surconsommation de protéines animales peut s’entendre et faire sens, elle n’est absolument pas applicable à nos zones d’intervention, en particulier sur le continent africain. 

Au contraire, les institutions spécialisées pointent régulièrement l’absence de diversité dans l’alimentation des plus pauvres de la planète, souvent très riche en céréales et féculents et pauvre en protéines animales, fruits et légumes frais. Ce manque de diversité est préjudiciable à la santé, et en particulier chez les enfants. Ceux-ci risquent de subir des retards de croissance, physiques ou mentaux, qui les fragiliseront toute leur vie.

Avoir son propre cheptel, c’est avoir un accès direct et non monétarisé à du lait ou des œufs, et à la viande de temps en temps. Promouvoir l’élevage familial, c’est aussi renforcer les corps des hommes et des femmes qui élèvent ces animaux, et augmenter ainsi leurs chances de réussite dans leurs activités et dans leurs vies.

Troisième argument : un modèle qui respecte l’environnement en favorisant l’association vertueuse de l’élevage et de l’agriculture

L’élevage produit un engrais naturel et gratuit. La fumure, mélange de déjections et de litière, permet d’amender les sols cultivés. La fumure est non seulement source de minéraux indispensables (nitrates, phosphates, potassium…) mais c’est aussi un agent texturant des sols par la matière organique qu’elle contient et qui permet le développement de la microfaune du sol. Quand elle est disponible en quantité suffisante, la fumure permet d’éviter les engrais chimiques qui polluent les sols, les cultures et la planète.

Au Vietnam, nous faisons la promotion des biodigesteurs. L’excédent de fumier sert à produire du biogaz dans des méthaniseurs, dont les digestats représentent d’excellents engrais. Les familles ont ainsi accès à une source d’énergie fiable et non toxique pour le chauffage, la cuisine, l’éclairage, et réduisent leur consommation de bois.

L’utilisation de la traction animale pour les travaux des champs facilite aussi la tâche des agriculteurs avec une empreinte carbone infiniment plus faible que celle des engins mécaniques. Et petit plus, les sabots des bovins tassent très peu la terre, ce qui est important pour éviter le compactage des sols.

Ces pratiques évitent l’érosion des sols. Elles limitent les inondations pouvant ravager les cultures et les maisons lors de fortes pluies. Leur impact sur l’environnement est positif : réduction des intrants chimiques, amélioration de la qualité des sols, diminution de l’utilisation d’engins agricoles motorisés.

Pourquoi se priver, quand l’animal mange dans les cultures ce que l’humain jettera et sécrète naturellement ce dont l’humain a besoin ?

Au XVIème siècle, le duc de Sully, intendant du roi, établissait déjà la synergie entre élevage et agriculture, avec la phrase suivante : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée ». Suivons son idée, pour une société plus juste, plus naturelle, plus respectueuse des êtres vivants, hommes et animaux, où chacun soutient l’autre, sans excès.

Paris - 2020 Jan 

Un film sur l’agriculture familiale aux quatre coins du monde

« Ceux qui sèment » en visionnage gratuit pour notre plus grand plaisir !

Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie plus de 40% des actifs du monde et produit 80% de l’alimentation mondiale ? Et à quelles conditions peut-elle répondre aux enjeux de demain?

40 étudiants en agronomie ont choisi d’y répondre en réalisant un film documentaire. En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Équateur et le Canada, ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture.

Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tout âge et tout horizon.


Réalisateur : Pierre FROMENTIN
Durée : 52minutes
Année de sortie : 2014
Pays : Cameroun, Canada, Equateur, France, Inde

Voir le film 

Viêtnam - 2020 Jan 

Une visite de terrain au Vietnam

A l’occasion d’un retour au pays Ngoc Hanh Hà, la présidente de Zebunet, s’est rendue au Vietnam pour rendre visite aux bénéficiaires des PEA. Accompagnée de Gérard Caire, un membre du Conseil d’administration, ils vous proposent un compte rendu de ce qu’ils ont pu voir :

“Mais qui est cette personne masquée ? Une Anonymous vietnamienne ? Une adepte de la secte des cochons ? Ou à l’inverse une infiltré de l’association L214 dans les campagnes vietnamiennes ?


Non, quand elle enlève son masque anti poussière-pollution-UV (en effet au Vietnam les gens apprécient avoir la peau blanche), cela donne un beau sourire sous un chapeau rouge kitsch. C’est Hoan, l’agent de micro crédit de MACDI, notre partenaire au Vietnam.

Avez-vous remarqué comment Hoan porte son chapeau ou son casque de moto ? Il est très haut sur sa tête, parce qu’en dessous, elle a un chignon plutôt volumineux, signe caractéristique des femmes mariées.

Hoan fait partie de l’ethnie des Thai noirs, qui habitent dans les montagnes du Nord Vietnam, par opposition aux Thai Blancs, qui ne portent pas de chignons. Et non non, ici pas de référence à la couleur de peau, mais à la couleur de la chemise que les gens portent traditionnellement, blanche ou noire.

Zebunet mène un projet de prêt pour l’élevage de cochons dans la province de Hoà Binh, district de Môc Châu , au village de Chieng Pan, qui s’est clôturé en 2018.

Dans ce village habité par les Thai blancs, les gens cultivent des manguiers, des longaniers (similaires aux litchis), et font de l’élevage. Ceux qui le peuvent ont aussi une mare conformément aux directives du gouvernement vietnamien. VAC littéralement vuong ao chuon en vietnamien et qui signifie : jardin, mare, étable ou porcherie. C’est le modèle d’équilibre de l’exploitation paysanne.

Depuis un an, la région a été sinistrée par l’épidémie de peste porcine africaine, de ce fait les paysans sont un peu perdus. Alors par quoi remplacer les cochons ? Les vaches ? Elles sont très chères et mettent du temps à générer un retour sur investissement. Les poulets semblent eux être une bonne alternative désormais pour continuer à prospérer.

D’autre part nous avons visité un modèle d ‘élevage, tenez-vous bien !… de vers de terre. Cette région est une zone d’élevage de vaches laitières, les fameuses holstein frison qui produisent tous les jours 10-15 kilos de bouse ! Il faut donc installer des systèmes de biogaz pour assainir l’environnement et la bouse pourra être vendue pour élever les vers, la bouse ainsi digérée par les vers donne un très bon terreau puis les vers seront utilisés pour alimenter les poulets ou poissons, que du bio tout en utilisant les synergies que nous offre la Nature. Ce système a l’avantage d’être peu onéreux, facile à gérer et est un bon modèle pour les paysans modestes.

Outre le micro crédit à l’élevage, Zebunet est prêt à financer aussi des projets de petits commerces à condition que les femmes soient regroupées en association solidaire, pour créer une dynamique villageoise et aussi des projets de biogaz, avec une subvention de 40 à 50 % pour chaque installation.

Enfin nous nous sommes déplacés sur la province de Son La, district de Yên Châu, dans le hameau de Chieng Hac, ou vivent les Thai Blancs.

La topologie est sensiblement la même, avec une différence de taille : l’éloignement plus grand par rapport à Hànoi. Les demandes sont sensiblement les mêmes qu’à Chiêng pan et Zebunet va continuer son soutien dans la région avec autant de détermination !

Burkina Faso - 2019 Déc 

Au Pays des Hommes intègres

A la date du 8 octobre 2019,  il y avait 486 360 PDI au Burkina Faso. L’expression Personne Déplacée Interne, ou PDI, correspond aux personnes qui ont quitté leurs maisons et se sont réfugiées dans une autre zone, mais sans traverser de frontière. C’est un statut différent d’un réfugié qui a traverser une fronitères pour fuir les violences et qui est reconnu par le droit international et donc soutenu par des organisations internationales comme les Nations Unies.

Les personnes déplacées internes, elles, obtiennent difficilement le soutien de leur Etat, d’autant plus si celui-ci rencontre des difficultés économiques ou politiques. Elles passent aussi plus facilement sous les radars médiatiques et les organisations humanitaires doivent se battre pour obtenir des fonds pour les aider. Malheureusement, ce nombre de PDI augmente sans cesse, au Burkina et dans les pays limitrophes. Il résulte bien évidemment des tensions qui existent dans la région suite à l’extension du domaine du djihad et l’augmentation des pillages et des violences faites aux personnes.

L’équipe Zebunet vous propose un podcast de l’émission Interception de France Inter sur l’expansion de ce djihadisme au Burkina Faso et la manière dont l’armée burkinabé et des milices civiles (kogléogos) y font face.

Qui sont ces kogléogos qui font la justice eux-mêmes et assurent le rôle régalien de l’Etat burkinabé ? Accusés de massacres et d’exécutions extrajudiciaires sur le peuple peul, ils profitent du chaos pour faire la loi et désigner des coupables. Les peuls font partie des victimes de ces milices qui les accusent de connivence avec les djihadistes. C’est le prétexte parfait pour en faire les boucs émissaires d’une vengeance communautaire. Le fait que l’élevage et l’agriculture créent des conflits entre éleveurs peuls et agriculteurs d’autres ethnies n’aident en rien. En effet, en raison du pâturage libre, les cultures sont parfois dégradées et les peuls en sont directement tenus pour responsables.

Néanmoins, malgré ces tensions communautaires, nombreux sont ceux qui prônent la tolérance et l’entraide et rappellent les complémentarités entre pratiques agricoles et élevage. La fumure est un engrais organique provenant du bétail, et le bétail est nourri à son tour par les cultures. Rappeler la réalité de cette symbiose est l’une des pistes pour promouvoir l’apaisement.

Le Naba Sigri de Saponé conclut d’ailleurs le podcast avec un message de paix et de tolérance : « Il faut que cette cohésion sociale soit notre café du matin, notre repas du midi et notre repas du soir. »

N’hésitez pas à écouter l’émission en intégralité pour en savoir plus et dénouer les questions de ce conflit complexe qui ne se limite pas seulement à une lutte contre le terrorisme.

Le podcast c’est par ICI !

Paris - 2019 Déc 

Retours sur la crise alimentaire de 2008

Notre équipe est récemment retombée sur une édition de la revue Grain de Sel de l’association Inter-Réseaux Développement Rural qui fait le point 10 ans après le crise alimentaire de 2008. Quel a été l’impact de cette crise sur le continent africain ? Des améliorations ont-elles vu le jour suite aux mobilisations ? Quelles sont les perspectives pour les paysans dix ans après ?

Cette revue, auxquels participent de nombreux chercheurs et acteurs de terrain, permet de faire le tour de la question et nous nous sommes dit que nos fidèles zébuphiles seraient peut-être intéressés par la question.

Voici le lien vers le sommaire, tous les articles sont en accès libre.

Paris - 2019 Nov 

361 PEA pour 2019

Un nombre : 361. A la date du  23 décembre, c’est le nombre de PEA toute catégorie confondue que vous avez financés durant cette année 2019 ! Comme chaque année, vous le savez, votre contribution est primordiale pour donner ou redonner le sourire aux éleveurs bénéficiaires de notre association.

Merci à vous et n’hésitez pas à offrir des PEA en cadeau ! Cela plait aux petits comme aux grands et viendra faire grossir ce nombre et grandir les sourires !

En attendant 2020 où on en est persuadé que votre soutien sera indéfectible, si ce n’est grandissant, voici le podium des pays qui ont le plus vos faveurs :

En premier, le PEBROC au Togo a la côte avec 67 généreux financeurs.
Suivi de près par l’incontournable Plan Epargne Zébu. Véritable star à Madagascar, il a attiré pas moins de 64 soutiens.
Enfin, le PEP au Vietnam où les petits poissons ont été financé par 46 personnes.

N’oublions pas les autres pour 2020. On a lancé de nouveaux projets au Niger, au Mali, à Madagascar, et d’ici quelques mois, vous verrez le retour du Burkina Faso aussi !

Bonnes fêtes à tous, et à l’année prochaine ! 

Niger - 2019 Nov 

Des moutons au Niger !

Le Niger est de retour ! Le projet Kollo est en ligne !

Vous trouverez dans votre espace membre des brebis et béliers qui vous attendent de patte ferme !

Paris - 2019 Nov 

Et si on passait au don régulier ?

A partir de 5€ par mois, soit 24€ par an après déduction fiscale, vous soutenez Zebunet de la façon la plus efficace qui soit, pour vous comme pour nous ! En réduisant le temps qui nous occupe à la vie associative, vous nous permettez d’augmenter le temps consacré à développer et suivre nos projets. Aussi, avec l’adhésion mensuelle, pas besoin de penser à nous envoyer votre chèque avant le 31 décembre ! Vous remplissez un formulaire, et avec votre banque, on s’occupe du reste ! Vous choisissez vous-même le montant et la date à laquelle vous souhaitez être prélevé. Tous les ans, sauf mention contraire de votre part, nous renouvelons votre adhésion automatiquement. On évite ainsi de vous envoyer des relances, ça allège votre boite mail, et notre to do list ! De notre côté, on a une meilleure vision de nos ressources sur l’année. Avoir de petits revenus  réguliers chaque mois, c’est plus simple pour établir un budget réaliste ! Et avec une salariée à plein temps et un site internet à financer, c’est beaucoup moins stressant ! Bien sûr, comme pour n’importe quel don, vous recevrez en temps et en heure votre reçu fiscal, notre rapport d’activité, l’invitation à l’Assemblée Générale et les zébuniouzes ! Comme avant, mais en mieux !On se lance ? Pour télécharger le mandat de prélèvement, c’est par ici

Non classé - 2018 Juin 

PARRAINER DES BÊTES POUR AIDER DES HOMMES

Zebunet soutient des projets d’élevage dans plusieurs régions reculées du Vietnam, auprès des minorités ethniques. En plus de financer des animaux, Zebunet a permis l’installation de près de 150 biodigesteurs, permettant aux paysans de recycler leur lisier de porc tout en produisant du gaz de cuisine gratuitement, ainsi qu’en excellent engrais pour les cultures !

Découvrez nos projets et les beaux témoignages des paysans que nous avons soutenu à travers cette courte vidéo tournée début 2018.

PARRAINER DES BÊTES POUR AIDER DES HOMMES

Zebunet soutient des projets d’élevage dans plusieurs régions reculées du Vietnam, auprès des minorités ethniques. En plus de financer des animaux, Zebunet a permis l’installation de près de 150 biodigesteurs, permettant aux paysans de recycler leur lisier de porc tout en produisant du gaz de cuisine gratuitement, ainsi qu’en excellent engrais pour les cultures !

Découvrez nos projets et les beaux témoignages des paysans que nous avons soutenu à travers cette courte vidéo tournée début 2018.

PARRAINER DES BÊTES POUR AIDER DES HOMMES

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